Dans un futur proche, le Premier ministre norvégien, écologiste convaincu, annonce l’abandon, au profit d’énergies alternatives, de l’exploitation des énergies fossiles qui ont fait la richesse norvégienne. Mandatée par les États de l’Union européenne, la Russie décide aussitôt d’occuper le pays et d’y relancer les forages pétroliers. En quelques heures, Oslo et ses provinces sont mises sous tutelle. Sans chars ni bruits de bottes, la Russie étend son emprise, mettant désormais politiques et citoyens norvégiens face à un dilemme : résister ou collaborer ? Résister, au risque de tout sacrifier à des idéaux patriotiques et démocratiques abstraits, ou s’accommoder de cette omniprésence russe qui perturbe si peu, en apparence, l’ordre des choses ?